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lundi 16 juillet 2012

L'Ukraine : le depaysement de ces 1079 kms

Vendredi 6 juillet 2012

Objectif de la journee : passer la frontiere ukrainienne. C'est la premiere veritable frontiere que nous traversons. Nous restons environ 2h a la douane. Les douaniers sont intrigues ( et ont l'air de se faire royalement c...), Skargotte fait distraction. Dans un anglais plus qu'approximatif, ils nous posent plein de questions : sa marque, son age, sa vitesse maximum... et si nous avons des choses a declarer, ce qui n'est bien sur pas le cas. Comme ils regardent succintement a l'interieur avant de nous faire comprendre que nous devons aller a un autre endroit de la douane, on se dit dit qu'on va avoir droit a la fouille. Sincerement, bon courage, messieurs ! Vu le bordel qu'on transporte, vous perdez votre temps avec nous. En fin de compte, aucune fouille, juste un nouvel attroupement autour de la 2CV. Pour justifier le fait de nous avoir fait descendre, ils nous font payer une taxe de transit de ... 2 euros !

Un douanier nous met en garde quant au fait que nous dormions dans notre voiture. Il faut s'agglutiner aux camions pour la nuit, et ca, on n'y avait pas penser, ce n'est pas rejouissant comme perpsectives buccoliques !!

Nous decouvrons petit a petit un pays qui marque un changement dans nos reperes europeens. Cela nous destabilise au debut. La route traverse des nombreux petits villages dont les maisons sont tantot petites  et paraissent faites de bric et de broc et tantot spacieuses, quelles soient modernes ou traditionnelles (magnifiques!).



Tout le long, nous voyons des eglises splendides aux clochers dores.



On croise des carioles tractees par des chevaux, des gens qui menent leurs uniques betes ou leurs maigres troupeaux paitrent le long des routes ou dans les champs voisins. Beaucoup de femmes attendent tout le long de la route en plein cagnard que des voitures s'arretent pour leur acheter quelques mures ou myrthilles cueillies, des bouliers pour les sieges des conducteurs, des icones religieuses...




 Cela semble une autre epoque, on se sait pas trop ou se situer.

A cote des villages, se succedent a grande frequence des stations service plus modernes les unes que les autres. 

Apres les Carpates, on entamme des lignes droites interminables d'autoroutes. Caracteristiques locales, on peut y faire demi-tour tout les 200m. Il y a des arrets de bus a intervalles reguliers et des pietons et des velos sur l'autoroute, de jour COMME DE NUIT !! La, on comprend peu a peu le douanier. Toute la nuit, des jeunes gens et beaucoup de jeunes filles marchent le long de la route (assez frequemment seules) pour se rendre aux villages voisins. Les gars ne semblent pas vraiment frais, pour ne pas dire vraiment imbibes : il y en avait un qui fumait sa clope, assis sur la bande blanche le long de l'autoroute, d'autres traversaient n'importent comment sans qu'on ne puissent deviner leur presence a moins de 10m !!!



La monotomie du paysage est rompue par l'etat catastrophique des routes (toujours quand je conduis, cela va de soi ;-), les tracteurs a contre-sens pour tondre le terre-plein central et les postes de controle de police ou il faut ralentir ( ce qui nous a valu une arrestation mais pas d'amende car Pier a detourne la conversation en demandant ou dormir).

On dort donc aupres des camions, je ne vous raconte pas le romantisme des camions refrigeres qui font du bruit toute la nuit ...

Samedi 7 juillet 2012

 Reveil a 6h par la chaleur et les routiers, d'une discretion relative, et c'est la route qui nous reprend jusqu'a Kiev. Impossible de retirer de l'argent avant la ville, nous ne pouvons donc pas appeler Jean-Pierre, un ami de la famille cote Pier, a qui nous avions prevu d'aller dire bonjour. L'entree dans la capitale est mouvementee, on s'arrete quand on peut pour acheter une carte de telephone et l'appeler. Comble du comble de la chance, nous trouvons moyen de nous garer dans une rue parrallele a celle ou il habite dans cette petite ville de 2 814 258 habitants et 839km2 !!! Si je n'etais pas tant impliquee dans l'histoire, je dirais que Pier en tant que conducteur a vraiment une chance de cocu !!

Comme Jean-Pierre travaille cet apres-midi, nous partons a la recherche laborieuse d'un cybercafe, qui se dit internet cafe. Je trime pendant 2h a creer le blog qui ne veut pas se creer a l'adresse voulue alors je vais faire un brin de toilette et de lessive dans leur toalet, faut rentabiliser le deplacement et etre un minimum presentable pour notre hote (y a du boulot :-) !!

Nous passons une tres agreable soiree, le coktail vodka (Baptiste, c'est celle-la qu'on te ramene au retour)-pamplemousse etait delicieusement rafraichissant -Pier en parle toujours dans les moments difficiles- et je ne parle pas de sa ratatouille, nos meres risqeraient de se vexer ;-)


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